Le port de Cherbourg tourne à plein régime
Le 03 / 04 / 2023

L’activité est forte sur le port de commerce de Cherbourg-en-Cotentin (Manche), en lien avec la construction de parcs éoliens en mer. Entre les activités de chargement et de déchargement et les zones de stockage sur les terre-pleins, les escales peuvent même durer plusieurs jours…

 

Le Sea Harmony décharge une cargaison de matelas en béton

Exemple lundi 3 avril 2023. Le Sea Harmony, un cargo de 88 mètres de long, est venu décharger une cargaison de matelas en béton destinés à protéger les câbles sous-marins.

C’est la société grecque Asso-Subsea qui opère ces trafics pour les champs de Saint-Brieuc, Fécamp et Courseulles. « Elle occupe un terrain de 2,5 hectares sur le port. L’activité y a débuté depuis un an, avec des matelas qui repartent régulièrement. C’est une vraie logistique », explique Yannick Millet, le directeur général de Cherbourg Port.

 

La fourniture d’autres champs éoliens

L’activité pourrait même être confortée avec la fourniture d’autres champs éoliens, au large des Pays-Bas.

Autre escale, celle du Wilson Monsoon, cargo de 90 mètres. Il a apporté un colis de plus de sept tonnes destiné au transfert des pales d’éoliennes. Il sera utilisé par Siemens-Gamesa pour le hub de pré-assemblage des éoliennes destinées au parc de Fécamp.

« Des pales arrivent cette semaine et nous avons déjà reçu des éléments de mâts provenant d’Espagne », note Yannick Millet.

 

La saison reprend aussi pour les ferries

Le hub, qui va occuper quinze hectares, commence ainsi à monter en puissance et soixante-dix escales sont programmées cette année pour la construction du parc.

 

Le Rem Trader, un navire de soutien à l’offshore de 88 mètres de long, est également à quai pour charger, lui, des pieux de fondation destinés au parc de Saint-Brieuc.

« Ce rythme de trois escales par jour est régulier. S’y ajoutent aussi des escales pour le changement des équipages et le reste de l’activité sur les marchandises conventionnelles, le Waterway par exemple venu charger un évaporateur », précise Yannick Millet.

Une activité d’autant plus forte que la saison a débuté pour le transmanche, avec une reprise des rotations quotidiennes du Barfleur sur Poole. « Cela représente entre trois et six escales de ferries par jour. »